Lorsque vos films ou vos émissions ont été diffusés, que faire des images issues du cycle de production ? Les rushes, les multiples versions montées ? Les masters et leurs différents formats créés ?

La société de production va devoir archiver les fichiers pour de futures utilisations et pour des raisons légales. Cet archivage implique certaines contraintes :

  • Premièrement, la résolution des fichiers s’est fortement améliorée depuis 10 ans et le boom récent de la HD et du 4K, génère des fichiers de plus en plus lourds.
  • Secondement, au fur et à mesure, la quantité de fichiers archivés augmente de manière exponentielle. Elle peut atteindre pour certaines productions, notamment dans le secteur de l’animation, des volumes cumulés de plusieurs centaines de téraoctets.

Il faut donc que ces entreprises mettent en place une politique d’archivage et qu’elles cherchent à optimiser les coûts associés à cette activité.

Archiver de tels volumes de médias audio et vidéo représente un budget en matière de matériel et de temps homme. D’autre part, ce volume évolue sans cesse au cours du workflow, chaque projet apporte son lot de fichiers média qui sont successivement supprimés, modifiés ou créés tant et si bien qu’il est difficile de prévoir précisément les ressources que va requérir leur archivage.

Il faut également trouver une solution adaptée pour les indexer. Archiver certes, mais il faut obligatoirement pouvoir retrouver facilement les fichiers. Des systèmes de gestion des médias sont apparus ces dernières années, il s’agit des Media Asset Management Systems. Ils proposent d’indexer les contenus à l’aide de plusieurs types de métadonnées comme par exemple du texte, des mots clés, des tags, etc…

Lorsqu’on recherche une solution de stockage adaptée à son activité, il est primordial de choisir la bonne unité et de comparer les coûts au téraoctet, ou au gigaoctet. Le Cloud est particulièrement adapté au stockage des médias à la demande. Il permet à l’utilisateur de récupérer ses données en toute autonomie, à tout moment mais également de choisir entre deux types de stockage :

  • Le stockage primaire: ce type de stockage rapide, à faible latence, permet d’accéder aux fichiers sans délai. Son inconvénient c’est qu’il est onéreux et limité en capacité.
  • Le stockage secondaire (ou stockage froid) : il propose une grosse capacité de stockage des médias utilisés de façon moins fréquente pour un budget réduit. Petit inconvénient, la latence est un peu supérieure à celle produite par le stockage primaire.

L’utilisation du Cloud permet de partager des fichiers volumineux en toute sécurité. Cette technologie offre des fonctionnalités supplémentaires qui donnent la possibilité de gérer des workflows de validation tout en garantissant une grande traçabilité. Les offres « grand public » ou les Clouds gratuits ne sont pas adaptés au stockage des médias vidéo car ils ne proposent pas un niveau de sécurité suffisant. Il faut opter pour des solutions Cloud professionnelles avec  cryptage des datas, authentification forte, etc…